Thème: Économie
Publié le 23 novembre 2020
Évolution du Baromètre des inégalités et de ses quatre catégories d’indicateurs, février-octobre 2020
Faits saillants
- Globalement, les inégalités au Québec ont entamé en août dernier une deuxième vague d’augmentation.
- Le nombre d’emplois les moins payants a diminué substantiellement en septembre et en octobre, alors qu’il avait remonté en août.
- Le nombre d’emplois les plus payants a augmenté depuis septembre au-dessus du niveau de février alors que l’ensemble des emplois n’a jamais totalement retrouvé son niveau.
- Le taux d’emploi des femmes est remonté plus lentement que celui des hommes depuis la reprise commencée en mai.
- Le nombre d’emploi à temps plein pour les personnes nées au Canada est revenu à son niveau de février, celui des personnes de l’immigrations récentes stagne depuis juin, à 86 % de son niveau de février.
- L’inquiétude financière des ménages québécois continue d’augmenter, pour atteindre des chiffres comparables au pic d’avril, voire supérieurs chez les 18-34 ans et les personnes ayant un revenu inférieur à 40K$. Il est à noter que l’inquiétude des allophones diminue depuis août tandis que la tendance est inverse chez les francophones.
- Le coefficient de corrélation entre le taux de COVID-19 et le nombre de personnes racisées dans les régions et sous-région du Québec semble indiquer fortement que les personnes racisées ont plus de chance de contracter la COVID.
- Le coefficient de corrélation entre le taux de COVID-19 dans un arrondissement ou une ville-liée de Montréal et le nombre de personnes touchant plus de 100 000 $ – les personnes à haut revenu – indique qu’à Montréal, les personnes aisées auraient moins de chance de contracter la COVID-19.
- Le nombre de personne ayant sollicité le 211 pour des ressources d’aide psychologique est faible depuis juillet par rapport au début de la pandémie, mais en octobre, le nombre de personne disant avoir eu des épisodes de détresse psychologique est en forte hausse, d’autant plus pour les jeunes, les hommes, les habitants de la région métropolitaine de Montréal et les personnes à faibles revenus.
- L’étude a été réalisée en partenariat avec Oxfam Québec