Baromètre des inégalités : édition août 2020

Publié le 19 août 2020

Édition août 2020

Évolution du Baromètre des inégalités et de ses quatre catégories d’indicateurs, février-juillet 2020

Évolution du Baromètre des inégalités et de ses quatre catégories d’indicateurs, février-juillet 2020

Faits saillants

  • Globalement, les inégalités ont continué à croître jusqu’en mai, avant de s’améliorer en juin et en juillet.
  • La détresse psychologique des adultes a plus que doublé entre février et avril 2020, avant de redescendre en mai et en juin et de rebondir en juillet. Alors que les femmes avaient été moins touchées par la détresse psychologique que les hommes en juin, elles le sont à nouveau plus en juillet, rebondissant à 14 %, par rapport à 11 % en juin. Quant aux jeunes de 18-34 ans, ils seraient davantage affectés que les autres adultes. Après une diminution de mai à juin, leur détresse a rebondi à 2,3 fois son niveau de février en juillet.
  • La détresse des personnes aînées est toujours plus élevée qu’en février, après avoir connu une diminution en mai. Si l’on compare au même mois l’an passé, l’organisme Tel-écoute a reçu 30% d’appels en plus en juillet 2020.
  • En juillet, le taux de chômage (9,2 %) représentait toujours le double de celui de février (4,5%). Le taux de chômage de la population active a diminué plus rapidement en juillet que celui des personnes ayant immigré au Canada dans les cinq dernières années.
  • Le taux d’emploi des femmes (54,7 %) se remet plus lentement que celui des hommes (61,7 %) depuis le mois d’avril.
  • L’inquiétude financière est stable en juillet. Les femmes, qui ont connu une inquiétude bien plus importante que les hommes à travers la crise, sont encore plus inquiète en juillet qu’en juin. Les ménages avec enfants, les personnes de plus de 55 ans et les jeunes de 18 à 34 ans sont également plus inquiets. L’inquiétude financière est toujours très élevée en juillet chez ceux dont le revenu est supérieur à 100 000$.
  • Les personnes âgées de 18 à 34 ans et les personnes ayant un revenu inférieur à 40 000 $ sont les groupes ayant le plus bénéficié d’un soutien financier du gouvernement. Pour ces derniers, il est aussi élevé en juillet qu’il ne l’était en avril, au cœur de la crise.
  • Le nombre de demandes en aide alimentaire au 211 était toujours 70% supérieur en juillet par rapport à février
  • Les personnes racisées semblent toujours plus susceptibles de contracter le virus – selon leur concentration par régions administratives du Québec et arrondissements de Montréal.
  • Les personnes à haut revenu semblent contracter le virus moins souvent, mais seulement dans les arrondissements et villes liées de Montréal. Il n’y a pas de corrélation entre le bas revenu et les cas de COVID-19.
  • L’étude a été réalisée en partenariat avec Oxfam Québec

 

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