Publié le 4 janvier 2024
Après une année 2023 riche et animée, l’Observatoire amorce en 2024 sa cinquième année d’existence. Nathalie Guay, directrice générale de l’Observatoire québécois des inégalités, revient sur les moments marquants de l’année qui vient de s’écouler et annonce certains des thèmes qui occuperont l’organisation en 2024.
L’année 2023 : une année de croissance et de changement sur fond de hausse du coût de la vie
«Au niveau organisationnel, cette période a été marquée par une certaine effervescence, avec l’arrivée de nouveaux membres au sein de notre équipe, une révision complète de notre identité visuelle et une refonte de notre site Internet», souligne Nathalie Guay. Au-delà de la croissance interne, l’année 2023 aura également été celle du développement et de la solidification des relations partenariales : « nous avons cherché à renforcer nos liens avec nos partenaires, notamment en étant plus présent et plus à l’écoute des préoccupations de la société civile par rapport aux inégalités.»
Parmi les moments marquants de l’année passée, la directrice générale mentionne la Journée d’étude : Lumières sur le coût de la vie, co-organisée avec Centraide Québec, Chaudière-Appalaches et Bas-Saint-Laurent, qui a rassemblé plus d’une centaine de personnes autour de la question du coût de la vie et de l’impact de la hausse actuelle des prix sur les personnes les plus vulnérables. C’était, pour Nathalie Guay, «une occasion d’être en contact avec les personnes pour qui la réduction des inégalités est un travail au quotidien, et pour qui nos travaux sont importants pour alimenter leur plaidoyer, améliorer les programmes ou guider les interventions. Ce genre de rendez-vous est essentiel afin que l’Observatoire soit connecté à la réalité des personnes qui subissent les inégalités et essaient de les réduire .»
L’année 2023 a été très difficile pour de nombreuses personnes au Québec et les travaux de l’Observatoire réalisés cette année dressent des perspectives inquiétantes pour l’évolution des inégalités au Québec. «En effet, autant du côté de l’insécurité alimentaire, de la crise du logement, de l’augmentation de l’itinérance, de l’égalité des chances en éducation, des impacts des changements climatiques et des inégalités de richesse, on constate une détérioration de la situation. On sent que les organisations comme les individus ont envie d’entendre parler de solutions et d’idées nouvelles. C’est peut-être la raison pour laquelle il y a de plus en plus de personnes qui nous approchent pour travailler pour faire des stages à l’Observatoire, pour être bénévoles», explique Nathalie Guay.
«Dans une époque marquée par la morosité et la multiplication des défis globaux et complexes, des organisations comme la nôtre sont aussi des pôles autour desquels les gens veulent s’engager.»
Nathalie Guay, directrice générale, Observatoire québécois des inégalités
Les perspectives pour 2024 : thématiques nouvelles
En 2024, l’Observatoire se tournera vers de nouveaux thèmes, notamment le sommet de la distribution des revenus et de la richesse. «On va être également plus actif sur les questions d’intelligence artificielle et de sécurité urbaine. Au niveau des aspirations, nous avons aussi la volonté d’être encore plus près de nos partenaires et des groupes qui ont un impact sur la réduction des inégalités ».
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